CES 2018 : Les start-ups de la French Tech dans les starting-blocks

Paradmin_networker

CES 2018 : Les start-ups de la French Tech dans les starting-blocks

Avec plus de 270 start-ups représentées au CES 2018 qui ouvre ses portes à Las Vegas (9-12 janvier), la France conserve sa place de dauphin derrière les Etats-Unis en tant que délégation exposante. Euveka, Ween.ai, MyBus, ou encore DiabiLive et Rifft font partie des jeunes pousses à suivre.

La folie des grandeurs de la French Tech se poursuit de plus belle au CES de Las Vegas. Après une année 2017 record en termes de nombre de start-ups françaises représentées sur le salon avec 178 sociétés, l’édition 2018 s’annonce encore plus étoffée. Car elles sont cette années 274 à faire le déplacement pour cet événement organisé du 9 au 12 janvier à Las Vegas, faisant ainsi jeu égal avec les Etats-Unis et sa délégation de 280 start-ups, loin devant les Pays-Bas (60) et la Chine (55).

Regroupées sur l’espace Eureka Park, les jeunes entreprises technologiques françaises sont donc de plus en plus nombreuses à faire le voyage. Reste à déterminer cependant si quantité sera toujours synonyme de qualité, en espérant cette année faire l’impasse sur des produits dont l’utilité reste quelque peu discutable, tel que cette surprenante brosse à cheveux connectée présentée l’année dernière. Lancée par le duo L’Oréal-Withings (passé depuis dans le giron de Nokia) et dont la disponibilité se fait toujours attendre, cet objet montre bien jusqu’à quel point le syndrome d’une connectivité à tout crin à la pertinence somme toute relative.

29 Innovation Awards décernées aux start-ups de la French Tech

Parmi les nombreuses start-ups françaises présentes au CES 2018, au moins 29 sont (ou seront) distinguées par un « Innovation Award ». En voici 5 qui ont tapé dans l’oeil de la rédaction.

Rifft. Après son bracelet (CT Band) et son robot connecté (Fuzzy) – respectivement à 90% et 70% du stade de la finalisation projet – la jeune pousse Rifft profite du CES 2018 pour mettre en avant Wi Surf, une station de chargement à induction modulable et personnalisable sans fil (norme Qi). Constitué de plaques assemblables entre elles via des aimants, Wi Surf permet d’alimenter plusieurs appareils et terminaux simultanément (lampe, ordinateur, smartphone…).

Euveka. La société Euveka a développé des mannequins ciblant les professionnels du textile. Trois gammes sont proposées : Emineo, Vivesco et Kynetheo, mais seules ces deux dernières incorporent des capteurs connectés. La particularité de ces mannequins est de dupliquer en temps réel les morphologies, les variations de taille des hommes, femmes et enfants et de détecter sur les tissus des défauts (pression au déchirement, température, toxicité des solvants…). Ces derniers sont reliés au logiciel de conception, contrôle et édition de fiches techniques et tableaux de bord Smart Morphosizing.

Euveka

Euveka spécialisé dans les mannequins connectés est implantée en Rhône-Alpes depuis 2011. (crédit : Euveka)

Ween.ai. Embarquant de l’apprentissage machine, la plateforme Ween.ai permet de déterminer, en fonction des habitudes d’une personne et de l’endroit où il se trouve, d’activer des services et objets connectés (thermostats, lumières, tondeuse, voiture…). Déjà primée dans la catégorie Smart House, la start-up aixoise Ween créée en 2014 est parvenue en 2016 à lever près de 2 millions d’euros.

Ween

La start-up Ween est soutenue par la French Tech Aix Marseille. (crédit : Ween)

DiabiLive. Anciennement connue sous le nom de MirambeauAppCare, cette app de suivi de diabète pour smartphone, tablette et PC permet d’éditer des bilans hebdomadaires et mensuels des taux de glycémie mais aussi de diététique avec taux de glucides ainsi que les activités physiques. Le calcul d’insuline à injecter est automatiquement calculé par des algorithmes en fonction du protocole décidé par le médecin et les aliments ingérés par le patient.

DiabiLive

Des algorithmes couplés au protocole médical permet d’adapter au plus juste les injections d’insuline. (crédit : DiabiLive)

MyBus. Surfant sur la vague de la dématérialisation des titres de transport, la start-up Monkey Factory espère bien percer sur ce marché. Elle mise pour cela sur une app multi-tâches permettant à la fois du calcul d’itinéraire, de l’actualisation en temps réel des horaires de passage des bus et de leur parcours entre stations, et également du compostage automatique de billet. Ce service est déjà en fonctionnement dans plus d’une vingtaine de collectivités (Cannes, Nevers, Compiègne, Rochefort, Rodez, Le Mans, Bourges, Mâcon…).

MyBus

Le parcours entre les stations de bus peut être suivi en temps réel sur le mobile avec l’app MyBus. (crédit : Monkey Factory)

À propos de l’auteur

admin_networker administrator

Laisser un commentaire